CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Après
la
culture
du
désordre
et
du
chaos
ayant
couvé
les
œufs
des
deux
guerres
mondiales
avant
la
ponte
de
la
guerre
froide
qui
aboutit
à
la
chute
du
Mur
de
Berlin
et
la
dislocation
des
deux
blocs
antagonistes
de
l’Est
et
l’Ouest
;
il
est
clair
à
n’en
point
douter
que
les
efforts
à
aspirer
au
développement
durable,
sont
souvent perturbés en s’anéantissant.
L’ Afrique et le Niger n’échappent pas à cette situation.
C’est
dans
une
situation
de
transition
écologique
ajoutée
au
déséquilibre
numérique
caractérisé
par
l’insuffisance
des
moyens
de
communications
et
de
l’information
entre
les
milieux
urbains
et
les
zones
rurales,
particulièrement
reculées
et
difficiles
d’accès
;
qu’est
née
l’Alliance
d’Appui
au
Développement
des
Energies
Renouvelables
et
Réseau
d’Accès
Rural
-
A2DER
&
RAR
pour
renforcer
la
capacité
des
nigériennes
et
des
nigériens,
aux
développements
énergétiques
et socioéconomiques durables.
Le
projet
Africa-One
devait
permettre
l’arrosage
en
télécommunication,
de
toute
l’Afrique
y
compris
les
zones
éloignées.
Selon
les
statistiques
de
l’Union
Internationale
des
Télécommunications
(UIT),
en
1998,
l’Afrique
comptait
moins
de
deux
(2)
lignes
pour
1000
habitants
contre
48
en
Asie
où
la
seule
ville
de
Tokyo
comptait
autant
de
téléphones
que
toute
l’Afrique
Subsaharienne
;
280
en
Amérique
et
314
en
Europe.
Il
est
démontré
qu’en
2002,
signe
du
siècle
marqué
par
la
mondialisation
basée
sur
de
nouvelles
donnes
technologiques
en
matière
d’information,
le
continent
africain
représente
plus
de
10%
de
la
population
mondiale
pendant
que
son
nombre
d’internautes
ne
dépasse
pas
1%.
Au-delà
de
l’éthique,
la
situation
se
révèle
avant
tout,
un
défi
économique
que
doivent
relever
les
décideurs
du
continent
africain
en
partenariat
avec
la
communauté
internationale
afin
de
réduire
le
fossé
numérique
et
développer
le
marché des télécommunications.
Au
Sommet
du
G8
à
Okinawa
(Japon),
le
Groupe
d’Experts
sur
l’Accès
aux
Nouvelles
Technologies
(GEANT)
rassemblant
des
dirigeants
de
gouvernements,
de
l’industrie
et
de
la
Société
Civile,
élabora
un
plan
d’action
visant
à
accroître
l’utilisation
des
NTIC.
Plus
tard,
le
Plan
d’Action
de
Gênes,
conduit
à
la
participation d’une centaine d’Organisations issues de plus de 30 pays.
Sur
le
continent
africain,
les
initiatives
de
GEANT
se
sont
concentrées
sur
le
soutien
aux
cybers
stratégies
nationales,
l’accès
à
la
connectivité
sur
la
toile
du
net
et
l’utilisation
des
NTIC
dans
l’entrepreneur-ship.
Du
cadre
réglementaire
établi
pour
les
politiques
de
connexion
uniformisant
les
interventions
locales
à
travers
l’Initiative
Africaine
de
l’Information
(ISA)
et
la
Commission
Africaine
sur
les
NTIC
;
le
GEANT
céda
le
travail
au
Groupe
des
Nations-Unies
afin
de
poursuivre
le
Plan
de
Gênes.
Le
Sommet
mondial
sur
la
Société
de
l’Information
piloté
par
l’Union
Internationale
des
Télécommunications
(UIT),
tenu
d’abord
à
Genève
du
10
au
12
Décembre
2003
puis
à
Tunis
du
16
au
18
Novembre
2005,
a
permis
d’évaluer
le
travail
accompli
par
ce
regroupement
dont
le
Groupe
d’Experts
sur
l’accès
aux
NTIC,
fit
démarrer
de
nombreux
moteurs
visant
à
développer
la
connectivité
en
Afrique
quand
des
bailleurs
de
fonds,
tels
l’Aide
Publique
au
Développement
(APD),
le
Comité
d’Aide
au
Développement
(CAD),
l’Organisation
de
Coopération
et
de
Développement
(OCDE)
et
l’UIT
qui
servait
de
relai
aux
différents
acteurs
ou
le
Canada
à
travers
l’Agence
Canadienne
pour
le
Développement
Internationale
(ACDI),
tinrent
une
place
importante.
Derrière
tout
ce
cortège
d’agences
multilatérales,
organismes
spécialisés
et
gouvernements,
se
cache
la
réalité
de
projets
concrets
sur
le
terrain
tels
que
des
projets
Terre-ciel,
la
fin
des
monopoles
ou
la
situation
réelle
des
télécommunications
en
Afrique
quant
à
sa
capacité
à
s’ajuster
au
saut
par-
dessus
le
fossé
infrastructurel
et
établir
l’équilibre
numérique
permettant
au
continent
de
s’insérer
dans
la
compétition
rythmée
du
marathon
technologique
et socioéconomique mondial.
Pendant
que
les
chiffres
diffèrent
d’une
région
à
une
autre
;
aujourd’hui,
l’UIT
a
relevé
deux
fois
plus
de
densité
téléphonique
en
Afrique
qu’à
Tokyo.
Cependant,
le
Nord
et
le
Sud-africain
sont
plus
denses
avec
plus
de
48
lignes/1000
habitants
alors
que
l’Ouest
et
l’Est
varient
entre
18
et
21
lignes/1000
dont
50%
des
lignes
sont
concentrées
dans
les
grandes
villes
où
ne
vivent
que
10% de la population globale.
Depuis
ce
constat
de
l’UIT,
l’Afrique
a
bougé
malgré
la
situation
encore
critique.
La
stratégie
du
Nouveau
Partenariat
pour
le
Développement
de
l’Afrique
(NEPAD)
initié
par
des
dirigeants
africains,
a
mis
l’accent
sur
les
besoins
urgents
aux
Nouvelles
Technologies
de
l’Information
et
de
la
Communication
pour
l’ensemble
du
continent
africain.
Les
Ministres
en
charge
des
télécommunications
et
de
l’Economie
numérique,
réunis
à
Yaoundé
(Cameroun)
avaient
préparé
la
Conférence
Mondiale
de
Développement
des
Télécommunications
pour
des
objectifs
précis
fixés
afin
de
passer
à
cinq
(5)
lignes
téléphoniques/100
habitants
en
milieu
urbain;
et,
au
minimum
d’un
téléphone /10000 habitants en zone rurale, de là à 2005.
1.
Lutte contre le
Changement climatique
(causes, conséquences et
solutions) ;
2.
Lutte contre la migration
illégale (causes,
conséquences et remèdes)
;
3.
Education des enfants et
Maintien des jeunes filles à
l’école / Sensibilisation des
parents sur le mariage
précoce ou forcé (causes,
conséquences et
remèdes);
4.
Sensibilisation et
Renforcement de Capacité
de la population rurale
(formation sur l’agriculture,
l’élevage, la santé,
l’éducation de masse, le
civisme, la gestion des
conflits entre agriculteurs
et éleveurs);
5.
Situation, enregistrement,
évaluation et gestion des
catastrophes
(conséquences et
remèdes) ;
6.
Installer des matériels
générateurs des énergies
renouvelables pour
électrifier les cases de
santé en les équipant de
matériels de froid
(interventions nocturnes,
conservation de certains
médicaments, produits
pharmaceutiques, vaccins),
des cantines scolaires,
coopératives paysannes…
7.
Installation et mainten-
ance des équipements de
télécommunications
rurales pour désenclaver
et créer les conditions de
développements socioé-
conomiques des habitants
du monde rural, relative-
ment aux dividendes
escomptées dans les pays
membres de la Zone de
Libre Echange
Continentale Africaine
(ZLECAf);
8.
Apporter l’appui à la main-
tenance des équipements
et matériels audio-visuels
aux zones reculées (sur-
tout, difficiles d’accès) pour
désenclaver le monde
rural par rapport à
l’information;
9.
Motiver des incubateurs
aux développements de
l’économie rurale (autoges-
tion des microprojets);
10.
Développer des opportun-
ités relatives à la sécurité,
télémédecine, télécon-
sultation/télé-contrôle…
11.
Installation des matériels
informatiques et d’accès à
l’autoroute de
l’information / NTIC
(ordinateurs et
accessoires) pour faciliter
l’établissement et les mises
à jour des pièces d’Etat
civil sur la question de la
population (fichier
biométrique, Etat Civil,
données d’IDH en milieu
rural) dans les communes
rurales;
12.
Organiser des séminaires,
colloques, voyages
d’études ou conférences,
participer à toutes les
occasions auxquelles, est
invitée l’ONG Alliance
d’Appui aux
Développement des
Energies Renouvelables et
Réseau d’Accès Rural
/A2DER & RAR au niveau
national et international…